La magie du ficus
Souvenirs du Sénégal
S’expatrier, c’est se lancer vers l’inconnu. A nous les horizons lointains et les aventures inattendues ! A nous les expériences originales mais parfois dangereuses, les belles rencontres humaines, avec toujours l’attrait de voir se dessiner des mondes inconnus. Plus question d’une vie monochrome, il faut aimer les couleurs vives.
Antoinette Maux-Robert appartient à une famille ou l’expatriation est la règle. Elle a passé de longues années à faire revivre le personnage aventureux de son père, dans quatre livres d’histoire très documentés sur l’Asie d’avant Mao, qui figurent dans les bibliothèques universitaires. Elle a aussi publié cinq livres de contes africains, tirés de son travail dans les hôpitaux du Sénégal et des spectacles de marionnettes montés pour le Noël des enfants malades.
Dans « La magie du ficus » elle raconte son expérience sénégalaise. Pendant les années Senghor et Abdou Diouf (de 1966 à 1988) elle a passé vingt-deux ans dans ce pays ou elle a été amenée à accueillir d’innombrables voyageurs venus de tous les horizons. Ses enfants et ses amis lui ont demandé de raconter ces années passionnantes. Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un livre de souvenirs drôles ou tragiques dans un pays qui a vu passer le monde entier. Peu d’expatriés font l’effort de raconter leur expérience d’une vie « ailleurs » et c’est ce qui fait l’intérêt de cet ouvrage qui se lit d’une traite.
« Un beau soir, l’avenir s’appelle le passé
C’est alors qu’on se tourne et qu’on voit sa jeunesse »
L’ouvrage est abondamment illustré de photographies couleurs et noir & blanc.